A.M.F.N.

L’USINAGE CHIMIQUE  appliqué au Modélisme Ferroviaire

La réalisation des dessins

Le dessin manuel

Le dessin informatique

Les films

 

Le dessin manuel

 

De plus il faut impérativement penser à plusieurs paramètres liés à cette méthode.

• La précision du tracé. Mise à part la dextérité du concepteur, il est évident qu’un dessin fait à grande échelle sera plus précis.

Directement lié aux grands dessins, il ne faut jamais oublier le problème de la réduction photographique pour réaliser le film. Peu de professionnels sont équipés de bancs photo autorisant des originaux supérieurs à 800mm, et qui dispose d’une table à dessin chez lui !
Pour l’échelle, préférez une échelle juste 2, 3, 4, 2.5, … évitez le 3.5475 et le 1.83, çà fait mauvais genre……..
• La stabilité dimensionnelle du support de dessin, de préférence utiliser du calque polyester plutôt que du calque végétal (très sensible à l’hygrométrie).

Vous pouvez aussi utiliser certains types de bristols, renseignez vous sur leur stabilité.
Pour transporter, évitez de rouler les plans certains support ont de la mémoire…
• Pour dessiner évitez de faire directement le dessin final

soit vous effectuerez une épure au crayon sur une feuille et vous calquerez par transparence les différentes pièces sur votre plan final.
soit vous pouvez dessiner directement avec un crayon bleu sur le plan final et ensuite recopier en noir votre dessin, le bleu ne passe pas au banc photo.
• Le dessin final doit être obligatoirement en noir (ou rouge voir plus loin) et blanc (ou translucide (le fond blanc du banc photo sera alors utilisé)

Le noir doit être opaque ou intense, attention à l’utilisation de feutres pour faire les grands aplats de couleur.
• La difficulté de modification et la récupération d’éléments répétés ou répétitifs sur vote modèle. Les images multiples sont faisables par assemblage de photocopies

Attention : peu de copieurs garantissent une même échelle dans les deux sens, photocopiez un réglet vous serez surpris !
• Autre technique : il est possible de faire une épure au crayon puis de reproduire le dessin par découpe sur des films inactiniques pelables. Le résultat est de bonne qualité mais ceci reste assez long surtout si les pièces comprennent des lignes de rivets ou des textures. Il faudra dans ce cas utiliser des trames LETRASET ou équivalent (difficile de trouver le type ad hoc)

 

Le dessin informatique

 

Ci-dessous des informations d’ordre général sur quelques logiciels et le matériel associé ainsi que le temps nécessaire pour une bonne maîtrise de ces outils.
 

Types	Echelle  des tarifs	Configuration minimum PCFréquence / Mémoire		Apprentissage et Maîtrise	Quelques noms Liste non exhaustive
Basique	X00 FF	> 33MHz	8 Mb	Rapide	Pas de référence
Technique PAO	X 000 FF	>133 MHz	32 Mb	Assez rapide	Adobe Illustrator,  CorelDraw, Visio….
Professionnel DAO 2D - 2D1/2	X0 000 FF	>200 MHz	64 Mb	Assez long	AutoCAD, Cadra, ..
Professionnel CAO 3D	No comment !!	~450 MHz	>128 Mb	Long	Catia, Pro/Enginner,  SolidWorks, I-deas,..

En résumé, le compromis semble être les logiciels Techniques PAO.
Les plus chevronnés (et fortunés !) pourront avantageusement utiliser des logiciels de niveau professionnel DAO / CAO, mais ceux-ci permettent rarement de faire des aplats ou des textures… dans ce cas il faudra alors posséder un logiciel Technique PAO pour générer les clichés noir et blanc finaux.

Une fois votre dessin terminé, il reste à effectuer la transition entre votre ordinateur et les films. Celle-ci peut être faite de plusieurs manières.

• Impression papier (la finesse du tracé est directement liée au choix de la résolution, opter pour un minimum de 300dpi) puis passage au banc photo (idem dessin manuel)
• Impression directe sur un film translucide. Les imprimantes grand public (jet d’encre, laser) ne sont pas capables de générer des films suffisamment opaques pour attaquer directement la gravure.

Seules les imprimantes dites à transfert ou à sublimation sont capables d’éditer des films parfaitement opaques.
• Flashage du film directement chez un professionnel : cette technique est la plus fiable pour avoir un film de très haute qualité (il n’y a pas de perte en ligne, les seuls troubles possibles sont sur la transmission des données entre votre PC et l’imprimante / flasheuse et sur le sens d’impression (recto / verso – coté gélatine)

Option 1 : L’imprimeur possède le même Logiciel que vous, super ! Envoyez-lui directement votre fichier natif, il n’y aura pas de problème de transfert d’information.
Option 2 : Vous êtes obligé de passer par un format d’exportation, préférez un format vecteur (sauf DXF, HPGL qui ne gèrent pas les textures et les aplats) plutôt qu’un vulgaire format bitmap (mode point) bannir systématiquement les formats BMP,JPEG, GIF
Certains bitmap sont plus sophistiqués donc acceptables EPS (Encapsulated PostScript)
Dans tous les cas discutez avec votre imprimeur, il vous proposera une solution correcte pour communiquer avec lui.
N’oubliez jamais de préciser le sens d’impression et le type d’impression (positif / négatif)

• Pour des éléments identiques préférez la fonction clonage plutôt que la fonction copie, autre avantage si vous modifiez le dessin source tous les clones évolueront.
• Pour les grillages et les tôles picotées, remplacez astucieusement les traits par une texture ou par un motif " maison "
• Les lignes de rivets, si votre logiciel est capable de créer des types de lignes spécifiques ne vous privez pas, ce sera beaucoup plus léger à manipuler qu’un grand nombre de cercles

 

Les films