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A.M.F.N.
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Association
des Modélistes Ferroviaires de Nice
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La
compensation de gravure |
Je ne veux pas faire de théorie
sur ce sujet. Le sujet se décompose en trois volets:
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Jusqu'à 0.3 mm c’est presque inutile
et de toute manière en dessous de la précision de l’usinage
chimique d’un bord de pièce.
-
Pour du 0.4 et 0.5mm il faut y penser
sous peine d’avoir des ajustements grossiers
Ma méthode est assez basique, par
simplification je dessine toujours à la cote souhaitée (axe
du trait au nominal) puis je force la largeur des lignes de bordure (ligne
symétrique) à environ 50% de l’épaisseur soit +25%
par rapport au nominal.
Je ne fais aucune compensation pour
les ouvertures servant à des assemblages par mortaise (voir le paragraphe
concerné).
-
A partir de 0.6mm c’est impératif,
mais pourquoi utiliser du 0.8mm qui va vous donner un résultat des
plus médiocre ?
Sommaire "Rubrique Technique"
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Cote
minimum de gravure |
L’usinage chimique, permet de
réaliser les formes très fines, mais ne poussez pas le bouchon
trop loin ! Un détail inférieur à l’épaisseur
de la tôle risquera de ne pas être correctement reproduit lors
des tirages, soit trop gravé (ex : rivets, ligne de relief,…) soit
non gravé (ex: encoche, ligne de pliage…)
Par exemple pour une tôle
de 4/10e, vos reliefs positifs ou négatifs feront au
moins 0.4mm de large. Attention cette règle n’est pas valable pour
les tôles plus minces, en dessous de 0.3mm les résultats de
gravure seront hasardeux, soit vous risquez d’avoir des décollements
du film de protection, soit le film ne sera pas révélé.
Autre contrainte, pour le
détourage de pièces, prévoir une zone gravée
autour de la pièce d’environ 4 à 5 fois l’épaisseur
avec un minimum de 1,5mm. N’oubliez jamais qu’il faudra dégrapper
la pièce.
Sommaire "Rubrique Technique"
Dernière
mise à jour / Last update: 15
décembre 1999