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A.M.F.N. |
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Association
des Modélistes Ferroviaires de Nice
Un
régulateur traction très simple
L'utilisation de ce petit régulateur
très simple est décrite en bas de la page: "Electrification
d'un réseau de club: l'alimentation du réseau".
Principe
de l'installation:
-
une alimentation traction
générale pour tout le réseau,
-
des régulateurs
de vitesse pour chaque circuit que l'on souhaite contrôler indépendamment.
Ces régulateurs sont complétés si nécessaire
par un inverseur de sens de marche.
Commentaires
sur ce schéma:
-
L'alimentation générale
représentée en haut à gauche peut-être simplement
un transformateur pour trains du commerce. Dans ce cas, on peut:
-
soit utiliser la sortie traction,
avec le réglage au maximum. Dans ce cas, faire attention à
la polarité de sortie.
-
soit utiliser la sortie accessoires,
suivie d'un redresseur.
-
Noter que l'alimentation générale
ne comporte pas de condensateur de lissage. C'est un point important
dont la raison est détaillée sur notre page: Electrification
d'un réseau de club: l'alimentation du réseau.
-
La partie "régulateur"
encadrée par un pointillé bleu correspond au circuit imprimé
décrit ci-après.
-
Une grande latitude de choix
est permise pour les composants. Par exemple:
-
au niveau de l'alimentation
générale, un transformateur et une redresseur de calibre
bien inférieur peuvent suffire. Il faut calculer le courant consommé
par les trains susceptibles de rouler simultanément. Le fusible
devra être dimensionné en conséquence (pas de fusible
6A avec un redresseur de 2A!).
-
au niveau des régulateurs,
les transistors peuvent être remplacés par des équivalents.
Les types mentionnés sont des composants de récupération
que nous utilisons, mais le "petit" transistor peut être remplacé
par un 2N2222, et le "gros" par un 2N3055.
-
La résistance de 150
ohms protège la base du "petit" transistor en cas de court-circuit.
La diode 1N4007 protège le "gros" transistor contre les éventuels
coups de selfs dus aux moteurs.
-
Nous vous
conseillons de lire également nos pages sur les
lampes ballast et sur la sécurité
électrique.
Le
circuit imprimé:
Le potentiomètre,
à gauche, peut être monté dans le prolongement du circuit,
ou à l'équerre. Dans le premier cas, on peut consolider l'assemblage
en soudant un collier de gros fil de cuivre autour du carter et sur le
CI, d'où les pastilles de chaque coté.
On peut également
laisser le potentiomètre séparé du circuit imprimé,
ce qui permet par ailleurs d'utiliser un modèle bobiné, plus
solide et plus agréable à utiliser que le modèle classique.
Aucun radiateur n'est nécessaire,
le boitier TO3 se suffisant à lui même de ce point de vue. |
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Ce circuit imprimé mesure 3cm x
6,5cm. Son typon est disponible sur notre page téléchargement.
Montage:
Ci contre, potentiomètre monté
dans le prolongement du circuit imprimé, pour pupitre profond, mais
de surface réduite.
L'assemblage peut être consolidé
par un collier de fil soudé autour du carter du potentiomètre
et sur le circuit. |
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Ci-contre, le potentiomètre monté
à l'équerre (pour pupitre plat). Pour ce montage, il faut
poncer le circuit au ras des pastilles. |
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Utilisation:
Sans égaler
les performances d'alimentations sophistiquées (voir notre
page sur le sujet), ce régulateur offre probablement le meilleur
rapport coût/performance de toutes les solutions possibles. (La tension
de sortie est pulsée au démarrage et... moins pulsée
ensuite).
Si la tension d'alimentation
est faible, on peut noter une plage morte plus ou moins importante lorsqu'on
décolle le potentiomètre du minimum. Si c'est vraiment gênant,
plusieurs améliorations sont possibles: résistance talon
sur le potentiomètre, utilisation d'un montage en super-Darlington,
etc.
Mais le circuit proposé
est celui que nous utilisons... il devrait aussi vous convenir!
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